24 janv. 2017

Chronique de lecture: Phobos tome 1 de Victor Dixen

  • Auteur : Victor Dixen
  • Nombre de pages: 448 pages
  • Editeur : Robert Laffont  
  • Collection: R
  • Date de 1ère parution: 11 juin 2015
  • Saga: Phobos
  • Prix format broché: 17,9 euros








Présentation de l'éditeur:
Six prétendantes.
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.

Il veulent marquer l'Histoire avec un grand H.
 

Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.

Elle veut trouver l'amour avec un grand A.

Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour. Elle a signé pour un aller sans retour...

Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

Le premier tome de la nouvelle série de Victor Dixen, double lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire.


MON AVIS: 

L’histoire d’une lecture pour moi, est souvent l’histoire d’une rencontre, d’un conseil ou parfois, d’une association d’idée.
Après avoir lu la quatrième de couv, cela m’a évoqué Seul sur mars avec Matt Damon.
Et l’idée de me replonger dans un cadre avec la planète rouge m’a tout de suite enchantée.



Phobos est l’histoire d’une mission de colonisation vers Mars.


Dans le monde dystopique présenté dans l’œuvre, la NASA a été rachetée par Atlas société privée.
Ces derniers ont décidé d’envoyer des pionniers afin de coloniser mars.
Tout est mis en scène et sous les feux des projecteurs, car le trajet, n’est rien d’autre qu’un « vaisseau-story », où speed-dating ponctuent les journées de voyage vers Mars.

La société Atlas, par l’intermédiaire du programme Genesis orchestre les rencontres des 12 pionniers, afin d’en faire les 6 premiers couples vivant sur mars.

~~~


En débutant le livre, j’étais loin de me douter que ce serait en grande partie un huis clos, car même si je ne déteste pas le genre, je n’en suis pas fan.
Mais surtout parce qu’à mon sens, c’est un genre qui ne supporte par le médiocre.

Tout dans le récit doit être d’une grande justesse, tant l’intrigue comme les personnages, car le cadre est souvent très limité, et doit avoir un rôle très secondaire, à mes yeux.

Et lorsqu’on débute la lecture, au bout d’à peine quelques pages, nous sommes mis dans la confidence de l’issue dramatique qui attend nos « futurs colonisateurs » de mars.


Et pourtant, tout le génie de l’écriture de Victor Dixen réside là, sur cette intrigue.
J’ai adoré la façon dont Dixen mène la danse, certes l’intrigue est dévoilée pour nous, mais bien évidemment mais pas pour nos participants…


Ainsi intrigues, secrets ont la part belle dans cette épopée, et vont crescendo.
Jusqu’à faire virer paranoïaque nos participants.

Cet enfermement permet de faire ressortir le meilleur, mais surtout le pire de l’être humain.
Et la diffusion de tout ce microcosme, nous rappelle combien notre société est friande de tout ce voyeurisme.


Les personnages de différentes nationalités sont nombreux, mais il est rapidement aisé de se familiariser avec eux (les avantages du huis-clos).


Tous ont un point commun, que l’histoire nous fera découvrir, et même s’il n’est pas évident de s’identifier à l’un d’entre eux, les caractères bien trempés de chacun, en font des identités remarquables.
Et il m’a été impossible de ne pas éprouver de sentiments, ne serait ce que de la haine, ou simplement de la peine.

Je ne vais pas vous les décrire, mais vous inviter exhorter à les découvrir.


Pour finir j’avais envie de vous parler de tous les petits à côtés qui ont fini de me convaincre que c’était un livre génial.


Tout d’abord, les schémas qui nous permettent de visualiser la navette de nos participants, mais aussi ces didascalies en début de chapitres, qui nous immergent comme si nous étions des téléspectateurs de ce programme de notre lecture.


L’immersion dans ce monde télévisuel a été totale, l’intrigue est fabuleuse, les personnages sont léchés.




Il s’agit clairement d’un coup de cœur (le premier de l’année)
Et pour finir, comme à chaque fois que j’ai un coup de cœur, je ne peux m’empêcher de penser qu’une adaptation cinématographique serait fabuleuse.

17 janv. 2017

D'un monde à l'autre Pierre Bottero

Premier tome donc, d'une trilogie écrite par Pierre Bottero.
C'est un des premiers coups de foudre littéraires de mon chéri, il y a de cela plus de 8 ans, lecture fantasy jeunesse, mon style de lecture de prédilection… et il aura fallu, tout ce temps pour que j’entreprenne la lecture de cet ouvrage… tout ce temps et surtout, une initiative d'Amarüel sur le site de livraddict.  
Je valide par la même occasion un des livres de la 5ème édition du Challenge  Littérature de l'Imaginaire.

 
  • Auteur : Pierre Bottero
  • Nombre de pages: 286 pages
  • Editeur : Rageot 
  • Date de 1ère parution: 9 avril 2003
  • l'édition ci-contre: 20 mai 2015
  • Trilogie : 1er tome de La Quête d'Ewilan
  • Prix format broché: 12,5 euros pour l'édition plus récente








MON AVIS:

Une semaine pour le lire, ce qui me semble une éternité, réduit à peau de chagrin, si je pense au réel temps de lecture, pendant ces fêtes de fin d'année.

Les débuts m'ont semblé longs, malgré ce tout petit tome d'à peine 286 pages.
Je regrette de ne pas avoir pris des temps de lecture plus longs, car je suis certaine, que je ne lui ai pas rendu justice, en ayant saucissonné sa lecture sur autant de jours.
Malgré tout, je ne veux pas juger trop durement ce début, car comme je le dis à chaque fois, c'est un premier tome de trilogie, et je pense qu'il faut l'intégrer sur l'ensemble de l’œuvre. (soit à la fin des trois tomes.), surtout que, j'ai quand même dévoré la fin du livre.

Je savais que c'était de la fantasy, mais je ne savais pas exactement en quoi cela consisterait.
Je voulais me faire happer par cette histoire qui avait tant enthousiasmé mon homme.

Et je dois avouer que je n’ai pas été déçue, car l'histoire est bien construite, prenante, facile à suivre, avec rebondissements et péripéties à la clé.
Mais surtout une fin, en apothéose… addictive ! Impossible de ne pas lire la suite.

J’ai particulièrement aimé le monde crée par l’auteur, où le soucis du détail fleurit à chaque page.
Le monde de Gwendalavir est riche et bien étoffé.

Quand j’aborde de la fantasy, j’ai toujours un petit peu peur de ne pas accrocher avec le monde crée par l’auteur, est ce qu’il va en faire trop ou pas assez, mais surtout est ce que je vais me sentir immergée par son monde.
Et la réponse est un grand OUI, j’ai pas aimé, j’ai adoré le principe des dessins…
C’est fin, poétique, et surtout très original.

Il y a de nombreux personnages, mais je me suis principalement attachée à notre duo de choc.
Et je dois reconnaître que cela fait du bien, un binôme de héros. (ça faisait un moment que je n’en avais pas croisé lors de mes lectures)
Les deux sont différents mais absolument complémentaires, et si je devais choisir, je prendrai Salim, pour son humour à tout épreuves.

Que cela fait du bien une telle lecture, c’est un texte qui a 14 ans, mais qui n’a pas pris une ride.
pour ce premier tome, on est à un cheveu du coup de cœur… la suite de la trilogie nous dira...

 


Ps:
La seule chose peut être qui m'a chagrinée ce sont les anciennes couvertures du livre.
Que je ne trouve vraiment pas jolies... C'est peut être un peu ça, qui m'a rebutée, à le lire avant.
Je vous laisse vous faire votre avis...


13 janv. 2017

Chronique de lecture de The vanishing girl de Laura Thalassa


  • Auteur : Laura Thalassa
  • Poche: 342 pages
  • Editeur : Amazon Crossing 
  • Date de parution: 21 mars 2017
      • Prix : 9,9 euros
Résumé :
Chaque nuit, après s’être endormie, Ember Pierce disparaît. Elle peut alors se téléporter n’importe où : à l’étranger dans une ville inconnue ou dans la chambre d’un garçon qui la fait craquer. Après dix minutes, son temps écoulé, elle retourne dans son lit. C’est un secret qu’elle a réussi à conserver pendant ces cinq dernières années. Mais, maintenant, quelqu’un d’autre est au courant.
Une semaine après son dix-huitième anniversaire, un garçon superbe, Caden Hawthorne, la kidnappe et la livre au gouvernement avant de disparaître sous ses yeux. Ember comprend alors deux choses : elle n’est pas seule et les gens comme elle – les téléporteurs – sont utilisés comme une arme.
Expédiée dans un camp d’entraînement quasi militaire, Ember découvre qu’on lui a affecté Caden comme partenaire. Ils doivent désormais travailler main dans la main lors de missions de téléportation pour le gouvernement, toutes plus risquées les unes que les autres. Mais Ember compte retrouver sa liberté et elle se rapproche de Caden, qui semble détenir la clef qui la fera sortir de cette prison. Si elle parvient à rester en vie !


Mon avis :


➳Ce qui m’a de suite interpellée, hormis cette magnifique photographie qui illustre le livre, c'est cette 4ème de couv’, digne des meilleurs pitchs de blockbuster.
Car oui, de suite je me suis plongée dans ce livre comme si c'était une série TV.
Et autre détail qui m’a interpellée : la dédicace de l’auteur en début d’ouvrage :
« Pour Mike,
Tomber sept fois, se relever huit »
qui fait référence à un poème populaire japonais si on en croit Philippe Labro, mais qui à mes yeux est surtout le titre d’un des plus touchants livres que j’ai pu lire, livre éponyme : « Tomber sept fois, se relever huit » de Philippe LABRO.


➳Ma lecture a donc débuté sous les meilleurs auspices.
L’univers de Laura Thalassa, où le fantastique est là par petites touches et est surtout ancré dans la réalité était génial, j’ai trouvé cette idée de téléportation très originale.
Tout ce qui a d’ailleurs eu attrait à la téléportation m’a plus notamment, le don et ses limites mais également les autres sens que cela a développé chez nos téléporteurs.
J’en suis même venue à essayer d’imaginer les limites de ce pouvoir.


➳La construction de l’intrigue tient la route, mais ne présente aucune surprises.
Il faut dire que je me régale dans ces ambiances « théorie du complot », et je trouve dommage que Laura n’ait pas plus creusé du côté de cette agence gouvernementale.
Tout comme d’autres détails, qui sont restés sans réponses : comment fait Ember pour retrouver Adrian, d’où viennent ces traces noires dans son dos, comment l’agence fait elle pour les téléporter à un endroit précis.


Mais, étant donné qu’il s’agit d’une saga, je pense que certaines choses seront certainement expliquées par la suite !! je l’espère du moins.


➳Du côté des personnages, ces derniers sont nombreux, mais on s'attarde surtout sur notre duo : Ember et Caden.
Et, dans les grandes lignes, l’histoire de ce couple fonctionne bien, il est alimenté par une jolie histoire d’amour et des scènes de sexe torrides… qui m’ont donnée sacrément chaud.

Mais je n’ai pas accroché avec le personnage d’Ember, qui m’a agacée.
Vers la moitié du livre environ, les questionnements d’Ember se faisaient beaucoup trop présents et répétitifs.
Et je pense que le style de narration à la première personne du singulier ne lui rend pas justice.


➳Je ne vais pas vous mentir, le récit accumule les poncifs du genre.
La fille nulle qui devient excellente grâce au beau gosse...
Le colombien, donc forcément le méchant de l’histoire et par extension, forcément narcotrafiquant.


➳Toutefois, ce n’est pas ce qui m’a le plus gêné, mais plutôt la fin, qui m’a laissée sur ma faim, j'ai dû faire des recherches sur internet, pour me convaincre que le livre ne pouvait pas s’arrêter ainsi.
A mon sens, il manque un simili épilogue, ou au moins des indices laissant comprendre qu’il y a une suite.

Au niveau notation, je lui mets ✪✪✪, car c’est un livre qui se dévore, mais trop de choses reste en suspens.
Mais maintenant c'est sûr j'ai envie de connaître la suite !


Cela a été très chouette de pouvoir découvrir ce livre, via netgalley et Amazong Crossing, et je les remercie vivement.


Je vous reparlerai de mon expérience avec netgalley dans un prochain article...

10 janv. 2017

Challenge le défi des quatre as - La magie du rangement de Marie Kondo

Allez une fois n'est pas coutume, cette fois fois ci, c'est une photo que je vais vous publier:
car le défi à relever est le suivant:

DEFI 1 : CLIC CLAC KODAK ! Nous faire partager une photo de votre livre préféré mis en situation de fêtes de Noel ! montage ou vrai photo, au choix et deux, trois mots sur ce livre

Et un de mes livres préférés est celui de Marie KONDO, enfin sorti au format poche, la chronique n'est pas prévue, mais je peux en faire une chronique si vous le voulez ;-)
 Et comme je suis une Adult Fan Of Lego, je ne pouvais pas enlever mes petits briques qui ornent le bas de mon sapin ^^

Bises,

Ellëa

5 janv. 2017

Chronique de Nos faces cachées d'Amy Harmon

  • Auteur : Amy HARMON
  • Poche: 450 pages
  • Editeur : Robert Laffont Collection: R 
  • Date de parution format broché: 2 novembre 2015 
  • Prix : 17,9 euros 
Présentation de l'éditeur:

Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de
physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et
Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être...
Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre.
L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire.
L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant.
Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...

Mon avis


J’ai une fois de plus eu l’occasion d’emprunter ce livre au format numérique, dans ma
bibliothèque,.
J’avais vu passer ce titre sur des blogs, mais je ne m’étais pas attardée sur le résumé de l’histoire.
Ce qui m’avait interpellée comme bien souvent, c’était cette couverture. (Oui je sais, que je suis une victime du marketing, mais je l'assume!!)

En soit, rien d’extraordinaire, mais c’est justement cette sobriété et ce joli visage de jeune femme qui m’avait plu.

Et c’est donc sans bien savoir ce que j’allais lire, que je m’y suis plongée.

La lecture a été très rapide, même si le récit peut paraître déroutant.
En effet, l’auteur nous fait faire des bonds temporels dans la vie de trois personnages.
Ces flash-back ont bien évidemment le rôle de mieux nous faire découvrir nos personnages, mais pas que.
Ils permettent d’établir et de marquer un avant et un après 11 septembre 2001.

Cela m’a d’ailleurs surprise, que l’auteur contextualise son œuvre autour du 11 septembre, car sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, ça plombe l'ambiance.

Pourtant tout comme la couverture de l’œuvre c’est abordé avec beaucoup de simplicité.

Du coup, j'ai même regretté que l'auteur n’ait pas plus creusé le sujet.

L’histoire quant à elle tourne autour d'une relation amoureuse et de l'importance de la beauté au cœur de celle-ci.
Et même si c’est le thème principal de l’ouvrage, ce n’est pas le seul, en effet violences conjugales, handicap sont d’autres thèmes abordés.

Pour ce qui est des personnages, d’un côté nous avons un vilain petit canard : Fern, de l’autre côté nous avons Ambrose « le » beau gosse du lycée, dont toutes les filles sont dingues.
Ce duo arbore tous les clichés du genre, que ce 11 septembre fera voler en éclats.

Même si j’ai bien aimé ce duo, je n’ai pas eu le coup de cœur.

J'ai tout de même bien aimé Bailey, personnage secondaire.
C'est un jeune homme dont l'avenir est condamné par une maladie dégénérative, et pourtant vous avez certainement le plus pétillant et le plus libre de tous.
Je l’ai trouvé drôle, touchant.. bref, il m'a plu.

Le contexte et les ingrédients font que nous avons une histoire « triste », même si ce n'est pas larmoyant. Le récit ne tombe pas non plus dans le pathos, car malgré tout le message transmis est plein d'espoir



En résumé ✪✪✪, c'est une lecture agréable, bien "qu' inconfortable" par le contexte de guerre, et cette sensation de devoir de souvenir qui persiste.
Je n'ai pas détesté, mais à l'exception de la découverte de Bailey, je n'ai pas eu d'émotions.

Diantre, j'espère à nouveau trouver un livre qui me fasse pleurer…

Bergères guerrières - Tome 01: La Relève de Jonathan Garnier (Auteur), Amélie Fléchais (Illustrations)

Auteur : Jonathan Garnier (Auteur), Amélie Fléchais (Illustrations) Nombre de pages:  72 pages Editeur : Glénat BD Collection: Tchô...