8 déc. 2018

Bergères guerrières - Tome 01: La Relève de Jonathan Garnier (Auteur), Amélie Fléchais (Illustrations)




  • Auteur : Jonathan Garnier (Auteur), Amélie Fléchais (Illustrations)
  • Nombre de pages: 72 pages
  • Editeur : Glénat BD
  • Collection: Tchô !
  • Date de parution: 28 juin 2017
  •  Prix : 14,95 euros

 Présentation de l'éditeur

Voilà maintenant dix ans que les hommes du village sont partis, mobilisés de force pour la Grande Guerre. Dix ans qu'ils ont laissé femmes, enfants et anciens pour un conflit loin de chez eux... La jeune Molly est heureuse car elle peut enfin commencer l'entrainement pour tenter d'entrer dans l'ordre prestigieux des Bergères guerrières : un groupe de femmes choisies parmi les plus braves, pour protéger les troupeaux mais aussi le village ! Pour faire face aux nombreuses épreuves qui l'attendent, Molly pourra compter, en plus de son courage, sur Barbe Noire, son bouc de combat, mais également sur l'amitié de Liam, le petit paysan qui rêve aussi de devenir Bergère guerrière même si ce n'est réservé qu'aux filles...Entre Dragons et Rebelle, Bergères guerrières raconte l'odyssée d'une jeune héroïne qui va vivre de grandes aventures dans un univers médiéval-fantastique inspiré des légendes celtiques. Une histoire attachante, tout public, qui fait la part belle aux liens familiaux et communautaires, portée par un graphisme chaleureux et un scénario riche en humour et en rebondissements.
➳C'est une BD que ma pimprenelle de 8 ans avait déjà lue dévoré et qui me faisait du pied, mais jusqu'à présent, je n'avais jamais trouvé l'occasion de m'y plonger...
➳L'après-midi était bien sombre surtout avec les événements qui se déroulaient sur Paris... Et tout ce qui aurait pu nous changer les idées et qui était prévu a été annulé. Du coup, nous nous sommes emmitouflées dans une couette toute douce et nous nous sommes plongées dans deux jolies BD
Bergères guerrières pour moi et Le 2ème volet de la Boite à musique pour ma puce.

Mon avis :

➳Je dois reconnaitre que beaucoup de sentiments m'ont assaillis à la suite de ma lecture:
Je n'ai pas vu le temps passer (et c'était le but!!)
➳C'est une BD terriblement efficace tant au niveau de l'écriture  sur du dessin.
Pas de fioriture, pas de chichis...
➳Un phrasé qui m'a surpris mais mis tout de suite à l'aise
➳Le côté "girl power" m'a plu, car tout en finesse...
☙ Pour ma part, c’est un coup de cœur ✪✪✪✪✪

29 avr. 2017

Chronique de lecture: La quête d'Ewilan tome 2 - les frontières de glace

  • Auteur : Pierre BOTTERO
  • Nombre de pages: 352 pages
  • Editeur : Rageot Editeur, pour l'édition ci-contre (sachant qu'il est également édité chez Le livre de poche maintenant)
  • Date de parution: 6 juillet 2016 (pour l'édition ci-contre, mais il me semble que la première édition date de 2004)
    •  Prix : 7,6 euros pour la version poche ci-contre
La Quête d'Ewilan, Les frontières de glace, tome 2

Revenus dans l’Empire de Gwendalavir, Ewilan et Salim partent avec leurs compagnons aux abords des Frontières de Glace pour libérer les Sentinelles. Ils repoussent en chemin les attaques de guerriers cochons, d’ogres et de mercenaires du Chaos, alliés des Ts’liches, mais se découvrent un peuple allié : les Faëls. Salim se lie d’amitié avec une marchombre, Ellana, dont les pouvoirs le fascinent ; tandis que, face au maître d’armes, Ewilan assoit son autorité et affermit son Don. Malgré les attaques d’une goule la petite troupe parvient à destination. Là Ewilan découvre le secret du Dragon…

Mon avis :
➳Ce qu’il a de certain c’est que cette fois-ci je n’ai pas eu de mal à dévorer ce livre.
J’anticipe un peu sur mon avis du tome trois, mais tant pis, je peux d’ors et déjà vous dire, que de tous, c’est indéniablement mon préféré.
Nous reprenons l’histoire là où Pierre Bottero nous avait laissé.
Ewilan repart donc à Gwendalavir, pour aller les libérer les sentinelles.
Le titre même de la trilogie prend tout son sens, dans ce deuxième opus.

➳L’histoire, est beaucoup plus prenante que le premier tome. Après c’est difficile de les comparer, car finalement, c’est dans le premier tome que tous les jalons de son histoire sont posés.
Néanmoins, je suis tout de même beaucoup plus friande de ces lectures, façon quête initiatique.
Ça me rappelle d’une certaine manière le seigneur des anneaux.
Une quête initiatique avec des épreuves à surmonter, dans un groupe où chacun à sa force.
Mais la comparaison s’arrête là.
➳L’humour est bien sûr, toujours présent, et très appréciable.
Et une fois de plus, il me semble important de souligner la qualité du monde crée par Pierre Bottero.
Dans Gwendalavir, les soigneurs sont des « rêveurs » et rien que ça me « vend du rêve » si je puis dire...

➳L’écriture est sublime, il n’y a rien à dire, c’est fluide, sans fioriture inutile, sans descriptions inutile.
(Même si je continue de ne pas accrocher avec ces « ma vieille » de Salim).

➳Quant aux personnages, nous renouons avec ceux déjà découverts dans le premier tome, et de nouveaux compagnons se greffent à la quête d’Ewilan.
Nos personnages grandissent et évoluent au fil de la quête, et notre héroïne incarne les valeurs d’une jeunesse rebelle, comme j’aime.
Mon personnage préféré pour ce qu’il incarne est bien évidemment Ellana, néanmoins, je dois reconnaître m’être attachée à deux petits nouveaux, quelque peu secondaires.
Il s’agit de Chiam le Faël et Artis, le soigneur, d’autant plus que je sais qu’une trilogie est consacrée rien qu’à Ellana.

Complètement différents l’un et l’autre, mais indispensables à la quête d’Ewilan.
J’espère les retrouver lors de la prochaine trilogie d’Ewilan.

☙ Pour ma part, c’est un coup de cœur ✪✪✪✪✪
Et ce qui m’a particulièrement marqué, et plu, c’est que nous plongeons dans un monde d’héroic- fantasy, siglé jeunesse, mais, où Pierre Bottero a su éviter les écueils trop enfantins.



PS: pour le plaisir, je vous mets également la couverture du livre de l'édition Le Livre de Poche, car particulièrement jolie...


24 avr. 2017

Du retard dans mes chroniques

Je dois honteusement reconnaître que j’ai pris du retard, sur la chronique de mes lectures.
Et c’est pas faute d’avoir lu, car depuis ce début d’année, je n’ai pas arrêté.
J’ai fait de très belles découvertes, et j’ai aussi eu de très grosses déceptions.
J’ai été très tentée de vous en faire un résumé rapide, mais je n’ai pas cédé aux sirènes de la facilité, car je voulais que ce blog, que je tiens en parallèle de mon travail, soit une mémoire de mes lectures.

Je voulais garder une trace.

Un peu pour moi, mais surtout beaucoup pour mon enfant.
Qui je l’espère aura la même passion que moi pour les livres.
Il semble bien parti, vu comment il prend plaisir à lire.
Aussi, je vous demande indulgence.

Je ne suis pas capable de faire une chronique en à peine quelques minutes.
Mes avis sont souvent mûris, et je reviens sur mon texte pendant plusieurs jours.
Je ne suis pas de la partie, je ne suis pas une professionnelle, mais avant tout une passionnée qui cherche à partager.

Aussi j’espère que vous serez indulgents avec moi,

Amicalement,

Ellëa

14 avr. 2017

Chronique de lecture: Walking dead - 1 Passé décomposé - KIRKMAN Robert - MOORE Tony - ADLARD Charlie

Passé décomposé de Robert Kirkman
  • Auteur : Scénariste : KIRKMAN Robert
    Illustrateur : MOORE Tony, ADLARD Charlie
  • Nombre de pages: 144 pages
  • Editeur : DELCOURT
  • Date de parution: 6 juin 2007
    •  Prix : 14,5 euros


Résumé :
Rick Grimes est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus, mais errent à la recherche des derniers humains pour s'en repaître. Il n'a alors plus qu'une idée en tête: retrouver sa femme et son fils, en espérant qu'ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut: survivre à tout prix.


Mon avis :
➳J’ai eu plaisir à renouer avec les bandes dessinées.
Cela commence à dater ma dernière BD lue, j’ai un peu honte de le dire, mais je me suis arrêtée à la quête de l’oiseau du temps de Loisel.

Après il y a bien eu d’autres lectures, mais rien qui m’ait autant marqué que l’épopée de Loisel.
Je ne suis pas arrivée par hasard, sur cette BD, surtout au vu des difficultés que j’ai eu à la trouver en librairie. Ça m’a même paru fou, d’avoir autant de mal à la trouver surtout que je savais qu’elle était rééditée et que le volume contenait deux volumes si mes souvenirs sont bons.

➳A la base, je ne suis pas une fan inconditionnelle de la série TV, mais j’ai tout de même bien accroché, car j’aime bien ces ambiances de survivalisme et un peu zombie, qui me permettent de me projeter et d’imaginer comment je ferai si j’étais moi-même confrontée à ce cas.

Devoir survivre dans un monde hostile.
Un peu maso la fille, je sais.
Donc juste avant d’acheter, j’ai rapidement feuilleté la BD, et je suis tombée sur la planche de Rick Grimes sur son lit d’hôpital.

➳Là, vrai coup de cœur, je ne pensais pas que du noir et blanc, me donnerait autant la chair de poule.
Et au contraire, c’est super intense… On pas la couleur de l’hémoglobine, mais c’est tout comme.
Le noir et blanc met en valeur l’histoire de ce monde qui se délite.

➳L’histoire diffère de la série télé, mais ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est qu’au final, c’est plus concentré, plus dense, il y a beaucoup moins de détails inutiles.
La BD va à l’essentiel, et surtout se lit très très vite.
Le dessin est bien évidemment très plaisant, les personnages sont bien expressifs et surtout, j’ai trouvé moins d’ambivalence dans les caractères de chacun des personnages.
Rick Grimes est certes moins punchy que dans la série, mais il n’en est pas moins attachant.


☙ Pour ma part, ce sera donc un joli 5 ✪✪✪✪✪, j’ai hâte de lire dévorer la suite.
➳Attention toutefois, ne vous attendez pas, à une BD moins trash que la série, car vous seriez déçus.

Il va de soit qu’après avoir dévoré le premier volume, j’ai vite réservé les tomes suivants.
(je ne peux pas aller au-delà de quatre, dans ma bibliothèque, mais si j’avais pu je l’aurais fait !!)
J’ai hâte de découvrir graphiquement, tous les moments forts de la série.


5 avr. 2017

Chronique de lecture: Le sommeil de Haruki Murakami




  • Auteur : Haruki Murakami
  • Nombre de pages: 80 pages
  • Editeur : Belfond
  • Date de parution: 4 novembre 2010
Prix format relié : 17 euros
 existe en format poche dans la collection 10x18: 8 euros






Résumé :

Une femme, la trentaine. Elle est mariée, a un enfant. Le matin, elle fait les courses et prépare les repas. L'après-midi, elle va nager à la piscine. Elle vit sa vie comme un robot.

Mais la nuit, quand tout le monde dort, la femme se verse un verre de cognac, mange un peu de chocolat, lit et relit Anna Karénine. La nuit, cette femme redécouvre le plaisir.
Dix-sept nuits sans sommeil...


Mon avis :

➳Cela faisait longtemps que j’avais envie de lire un livre de Murakami.
Et lorsque, lors d’une de mes pérégrinations en bibliothèque, je suis tombée sur ce coup de cœur, je n’ai pas hésité.
Comme à mon habitude, je n’ai pas cherché à en savoir plus, l’avis qu’en donnait ma bibliothécaire, et cette couverture ont suffit à me convaincre.
J’ai eu la chance de le lire dans une édition illustrée de chez Belfond, qui est juste une splendeur.

➳L’histoire est courte, il s’agit d’une nouvelle, d’à peine une centaine de pages.
Les personnages sont peu nombreux, puisqu’ils sont restreints au cercle familial de notre héroïne.
La curiosité se mêle au voyeurisme, car cette insomnie nous plonge dans le quotidien d’une ménagère qui du jour au lendemain, perd le sommeil, et où une deuxième vie se met en place.

➳Peu à peu, cette introspection se fait plus cinglante, plus tranchée, mais surtout plus critique envers ce que notre héroïne a fait de sa vie.
Les affres de son quotidien sont mis à jour.
Et ce qui aurait du être source d’inquiétude et de fatigue s’avère être une bulle d’air.

➳Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de nouvelles, et je dois avouer que je me suis laissé surprendre.
Tout est plus rapide, plus centré sur l’événement déclencheur : l’insomnie.
Le fantastique est omniprésent, et sème le doute, tout au long de la lecture : que se passe t il ? Sommes nous toujours dans sa réalité, ou avons-nous définitivement perdu pied ?
Tant de questions que je n’ai cessé de me poser, lors de ma lecture.

☙J’ai plongé avec notre héroïne dans cette nouvelle complètement onirique, mais surtout tellement fantastique et décalée avec beaucoup de délectation.

Ne sachant pas trop à quoi m’attendre, j’ignorais complètement que j’allais me faire surprendre.
La fin, loin de me laisser sur ma faim, m’a projeté dans l’imaginaire de Murakami.

Une petite pépite, un joli 5 ✪✪✪✪✪, c’est certain, je lirai d’autres romans ou nouvelles de cet auteur.

15 mars 2017

Chronique de lecture de The cruelty de Scott Bergstrom


  • Auteur : Scott Bergstrom
  • Nombre de pages: 432 pages
  • Editeur : Hachettes Romans
  • Date de parution: 1 février 2017
  • Prix format broché : 18 euros

Présentation de l'éditeur

Gwendolyn Bloom a à peine sept ans lorsque sa mère est assassinée sous ses yeux, et dix-sept lorsque son père disparaît brutalement, à la même date. Cette nouvelle épreuve s’accompagne d’une découverte accablante : son père n’est pas un diplomate, comme elle l’a toujours cru, mais un espion travaillant pour le FBI, dont les alliés semblent s’être retournés contre lui, après l’avoir accusé d’être passé à l’ennemi. Désespérée, Gwendolyn décide de partir seule à la recherche de son père qui, elle en est sûre, a été enlevé et reste vivant... Commence alors pour elle une longue traque dans les recoins les plus sombres et les plus dangereux d’Europe. Suivant les indices que son père lui a laissés, à Paris, Berlin puis Prague, Gwendolyn croise les pires spécimens de l’espèce humaine. Et surtout elle comprend très vite que, pour survivre à la cruauté de son un ennemi, il faut devenir plus cruel que lui.


MON AVIS:
Livre que j'ai eu l'occasion de lire grâce à netgalley et hachette romans, que je remercie chaudement, car quel régal !!!
Surtout après ma dernière déception : j'ai nommé la prophétie du paladin.

Mais celui-ci, c'est une autre paire de manches.
Je ne vais pas vous mentir, j'avais vu passer la couverture sur instagram.
Et j’avais été fort intriguée tant pas la couverture, que part le titre.
Pas courant ce genre de titre, surtout si on pense cibler un public youg adult. (bon en même temps, je suis pas une youg adult, mais je suis tout à fait le public de ce genre de lecture !!)

Espionnage, manipulation, dans un monde sombre et glauque… voilà les ingrédients d'une histoire qui a tout pour me plaire …

The cruelty est l'histoire de Gwendolyn Bloom qui, avec à peine 17 ans, fait le choix de partir dans une quête effrénée pour retrouver son père.

L'histoire est très bien construite, et nous tient en haleine du début à la fin.
Le récit est découpé en chapitres, et nous fait voyager jusqu’en Europe, où nous découvrons tout ce que le genre humain a de plus « mauvais ».

Un rythme effréné, palpitant, pas une minute de repos.
Tout s’enchaîne. Je me suis d’ailleurs fait prendre par ce rythme, au point que je n’arrivais pas à lâcher le livre, dans les moments les plus intenses.

Les personnages, sont nombreux, mais ne nous sommes pas perdus par le nombre.
Chaque personnage a un rôle dans le récit et tout comme pour l’héroïne, l’auteur ne nous a pas ensevelis de descriptions, inutiles.

Gros coup de cœur, pour notre héroïne, et je suis heureuse d’avoir pu m’en faire ma propre image.
Je dirais presque que l’auteur a réussi à transformer une lycéenne quelconque, en héroïne.

J’ai aimé que pour une fois, l’essentiel soit dans le récit, et pas dans des descriptions.
Même si on se doute de la fin, je n’ai pas boudé mon plaisir, car cela a été joliment amené.
Qui n'a pas eu ce rêve secret d'avoir une famille extraordinaire dans une vie extraordinaire ?
Qui n'a pas rêvé d'énigmes à résoudre ? Et surtout de devoir s'inventer une vie.
The cruelty nous offre tout cela sur un plateau.

Donc ce sera un joli 5✪✪✪✪✪ pour ma part.
J’attends avec impatience la suite...

5 févr. 2017

Le bonheur est dans le peu de Francine Jay



  • Auteur : Francine Jay
  • Nombre de pages: 352 pages
  • Editeur : First Editions
  • Date de parution: 15 septembre 2016
  • Prix format broché : 17,95 euros






Présentation de l’auteur :
S'offrir de l'espace pour jouer, pour créer, pour s'amuser en famille... Pour que le bonheur puisse venir se loger.
Contrairement à ses homologues, ce livre ne vous conseillera pas d'investir dans des boîtes ou des systèmes de rangement fantaisie pour cacher vos affaires. Sa mission à lui, c'est de vous aider à réduire leur nombre. De plus, vous n'aurez pas à répondre à des questionnaires, faire des check-lists, remplir des tableaux... car, franchement, qui en a le temps ? LE principal sujet de ce livre, c'est le lecteur et ses seules préoccupations.
Francine Jay commence son ouvrage par une longue partie consacrée à apprendre à cultiver un état d'esprit minimaliste à long terme et apprendre à profiter sans forcément posséder. Après ce petit échauffement mental, elle propose une méthode en 10 points appelée " STREAMLINE " : Se réinventer, Trier, identifier la Raison d'être de chaque objet, Etablir une place pour chaque objet, Assainir toutes les surfaces, créer des Modules, trouver des Limites, adopter le principe du " Il arrive dont il part ", Nettoyer, Entretenir. 

 

Mon avis :

➳ Lorsque je suis tombée sur ce livre, j’ai de suite été interpellée par le titre.
La notion de bonheur dans le peu, m’a de suite fait de l’œil.
Car j’ai toujours été fan du minimalisme chez les autres, même si je n’ai jamais réussi à m’approprier les arcanes de cette façon de vivre.
Je suis de nature plutôt « bordélique ordonnée », car je m’en sors toujours avec mon bazar.
Mais il y a peu, je suis retombée sur deux fois le même livre dans ma bibliothèque.
Ça m’a chagriné et j’ai ressenti le besoin de faire du tri.

D’abord en commençant par mes livres, et puis en essayant d’étendre cette philosophie de vie au reste de ma maisonnée.

➳ La lecture a été plus que plaisante.
Les explications sur ce qu’est le minimalisme, sont faciles et agréables, l’auteur ne nous perd pas dans des notions obscures et complexes.

➳ Et la méthode est une recette on ne peut plus simple à suivre.
Francine Jay nous aide à prendre des habitudes, pour aller à l’essentiel et ainsi simplifier notre environnement.
Elle illustre souvent ses explications par des exemples concrets.

Une fois comprise, la méthode est tout le temps la même, et les différents cas de figures et pièces de vie, nous le prouvent.
Alors je ne vais pas vous mentir, même si j’ai adoré le livre, je n’irai jamais aussi loin que l’auteur, beaucoup trop extrême pour moi.
Mais cela ne m’a pas gêné, car après tout c’est aussi et surtout une méthodologie et, chacun est libre de fixer ses limites.

➳ Certaines choses seront du domaine du minimaliste pour certains et pas pour d’autres.
(perso, je ne me vois pas me défaire de ma Nespresso, oui c’est cher, mais quand je prend un café, je le savoure nettement plus qu’avant, lorsque je me faisais une cafetière complète. De plus, cela m’a aidé à diminuer ma consommation!!)

➳ J’ai également été agréablement surprise par la multitude de petits détails et de notions qui m’ont ravie.
Je pense notamment aux différents degrés de proximité, pour ranger les objets qui nous entourent.
J’ai beaucoup aimé retrouver mes références francophones, car bêtement je m’attendais à retrouver des références étrangères, et cela n’a pas été le cas, bien au contraire, aucune excuse donc.
Le livre n’est pas juste une traduction.

✪✪✪✪✪, c’est un livre à lire et à relire.
Certains trouveront qu’il enfonce des portes, moi j’ai adoré m’entendre dire mes quatre vérités.
Plus qu’une recette tout faite, c’est là une méthodologie sur une façon de vivre que vous trouverez.
Au delà du fait de simplement arrêter de consommer bêtement, nous apprenons à consommer intelligemment.

☙Merci à Netgalley et notamment à Stéphanie et aux Editions First, de m’avoir permis de découvrir ce livre.
Non seulement je ne regrette pas, mais c’est certain, je compte l’acheter.




24 janv. 2017

Chronique de lecture: Phobos tome 1 de Victor Dixen

  • Auteur : Victor Dixen
  • Nombre de pages: 448 pages
  • Editeur : Robert Laffont  
  • Collection: R
  • Date de 1ère parution: 11 juin 2015
  • Saga: Phobos
  • Prix format broché: 17,9 euros








Présentation de l'éditeur:
Six prétendantes.
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.

Il veulent marquer l'Histoire avec un grand H.
 

Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.

Elle veut trouver l'amour avec un grand A.

Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour. Elle a signé pour un aller sans retour...

Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

Le premier tome de la nouvelle série de Victor Dixen, double lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire.


MON AVIS: 

L’histoire d’une lecture pour moi, est souvent l’histoire d’une rencontre, d’un conseil ou parfois, d’une association d’idée.
Après avoir lu la quatrième de couv, cela m’a évoqué Seul sur mars avec Matt Damon.
Et l’idée de me replonger dans un cadre avec la planète rouge m’a tout de suite enchantée.



Phobos est l’histoire d’une mission de colonisation vers Mars.


Dans le monde dystopique présenté dans l’œuvre, la NASA a été rachetée par Atlas société privée.
Ces derniers ont décidé d’envoyer des pionniers afin de coloniser mars.
Tout est mis en scène et sous les feux des projecteurs, car le trajet, n’est rien d’autre qu’un « vaisseau-story », où speed-dating ponctuent les journées de voyage vers Mars.

La société Atlas, par l’intermédiaire du programme Genesis orchestre les rencontres des 12 pionniers, afin d’en faire les 6 premiers couples vivant sur mars.

~~~


En débutant le livre, j’étais loin de me douter que ce serait en grande partie un huis clos, car même si je ne déteste pas le genre, je n’en suis pas fan.
Mais surtout parce qu’à mon sens, c’est un genre qui ne supporte par le médiocre.

Tout dans le récit doit être d’une grande justesse, tant l’intrigue comme les personnages, car le cadre est souvent très limité, et doit avoir un rôle très secondaire, à mes yeux.

Et lorsqu’on débute la lecture, au bout d’à peine quelques pages, nous sommes mis dans la confidence de l’issue dramatique qui attend nos « futurs colonisateurs » de mars.


Et pourtant, tout le génie de l’écriture de Victor Dixen réside là, sur cette intrigue.
J’ai adoré la façon dont Dixen mène la danse, certes l’intrigue est dévoilée pour nous, mais bien évidemment mais pas pour nos participants…


Ainsi intrigues, secrets ont la part belle dans cette épopée, et vont crescendo.
Jusqu’à faire virer paranoïaque nos participants.

Cet enfermement permet de faire ressortir le meilleur, mais surtout le pire de l’être humain.
Et la diffusion de tout ce microcosme, nous rappelle combien notre société est friande de tout ce voyeurisme.


Les personnages de différentes nationalités sont nombreux, mais il est rapidement aisé de se familiariser avec eux (les avantages du huis-clos).


Tous ont un point commun, que l’histoire nous fera découvrir, et même s’il n’est pas évident de s’identifier à l’un d’entre eux, les caractères bien trempés de chacun, en font des identités remarquables.
Et il m’a été impossible de ne pas éprouver de sentiments, ne serait ce que de la haine, ou simplement de la peine.

Je ne vais pas vous les décrire, mais vous inviter exhorter à les découvrir.


Pour finir j’avais envie de vous parler de tous les petits à côtés qui ont fini de me convaincre que c’était un livre génial.


Tout d’abord, les schémas qui nous permettent de visualiser la navette de nos participants, mais aussi ces didascalies en début de chapitres, qui nous immergent comme si nous étions des téléspectateurs de ce programme de notre lecture.


L’immersion dans ce monde télévisuel a été totale, l’intrigue est fabuleuse, les personnages sont léchés.




Il s’agit clairement d’un coup de cœur (le premier de l’année)
Et pour finir, comme à chaque fois que j’ai un coup de cœur, je ne peux m’empêcher de penser qu’une adaptation cinématographique serait fabuleuse.

17 janv. 2017

D'un monde à l'autre Pierre Bottero

Premier tome donc, d'une trilogie écrite par Pierre Bottero.
C'est un des premiers coups de foudre littéraires de mon chéri, il y a de cela plus de 8 ans, lecture fantasy jeunesse, mon style de lecture de prédilection… et il aura fallu, tout ce temps pour que j’entreprenne la lecture de cet ouvrage… tout ce temps et surtout, une initiative d'Amarüel sur le site de livraddict.  
Je valide par la même occasion un des livres de la 5ème édition du Challenge  Littérature de l'Imaginaire.

 
  • Auteur : Pierre Bottero
  • Nombre de pages: 286 pages
  • Editeur : Rageot 
  • Date de 1ère parution: 9 avril 2003
  • l'édition ci-contre: 20 mai 2015
  • Trilogie : 1er tome de La Quête d'Ewilan
  • Prix format broché: 12,5 euros pour l'édition plus récente








MON AVIS:

Une semaine pour le lire, ce qui me semble une éternité, réduit à peau de chagrin, si je pense au réel temps de lecture, pendant ces fêtes de fin d'année.

Les débuts m'ont semblé longs, malgré ce tout petit tome d'à peine 286 pages.
Je regrette de ne pas avoir pris des temps de lecture plus longs, car je suis certaine, que je ne lui ai pas rendu justice, en ayant saucissonné sa lecture sur autant de jours.
Malgré tout, je ne veux pas juger trop durement ce début, car comme je le dis à chaque fois, c'est un premier tome de trilogie, et je pense qu'il faut l'intégrer sur l'ensemble de l’œuvre. (soit à la fin des trois tomes.), surtout que, j'ai quand même dévoré la fin du livre.

Je savais que c'était de la fantasy, mais je ne savais pas exactement en quoi cela consisterait.
Je voulais me faire happer par cette histoire qui avait tant enthousiasmé mon homme.

Et je dois avouer que je n’ai pas été déçue, car l'histoire est bien construite, prenante, facile à suivre, avec rebondissements et péripéties à la clé.
Mais surtout une fin, en apothéose… addictive ! Impossible de ne pas lire la suite.

J’ai particulièrement aimé le monde crée par l’auteur, où le soucis du détail fleurit à chaque page.
Le monde de Gwendalavir est riche et bien étoffé.

Quand j’aborde de la fantasy, j’ai toujours un petit peu peur de ne pas accrocher avec le monde crée par l’auteur, est ce qu’il va en faire trop ou pas assez, mais surtout est ce que je vais me sentir immergée par son monde.
Et la réponse est un grand OUI, j’ai pas aimé, j’ai adoré le principe des dessins…
C’est fin, poétique, et surtout très original.

Il y a de nombreux personnages, mais je me suis principalement attachée à notre duo de choc.
Et je dois reconnaître que cela fait du bien, un binôme de héros. (ça faisait un moment que je n’en avais pas croisé lors de mes lectures)
Les deux sont différents mais absolument complémentaires, et si je devais choisir, je prendrai Salim, pour son humour à tout épreuves.

Que cela fait du bien une telle lecture, c’est un texte qui a 14 ans, mais qui n’a pas pris une ride.
pour ce premier tome, on est à un cheveu du coup de cœur… la suite de la trilogie nous dira...

 


Ps:
La seule chose peut être qui m'a chagrinée ce sont les anciennes couvertures du livre.
Que je ne trouve vraiment pas jolies... C'est peut être un peu ça, qui m'a rebutée, à le lire avant.
Je vous laisse vous faire votre avis...


13 janv. 2017

Chronique de lecture de The vanishing girl de Laura Thalassa


  • Auteur : Laura Thalassa
  • Poche: 342 pages
  • Editeur : Amazon Crossing 
  • Date de parution: 21 mars 2017
      • Prix : 9,9 euros
Résumé :
Chaque nuit, après s’être endormie, Ember Pierce disparaît. Elle peut alors se téléporter n’importe où : à l’étranger dans une ville inconnue ou dans la chambre d’un garçon qui la fait craquer. Après dix minutes, son temps écoulé, elle retourne dans son lit. C’est un secret qu’elle a réussi à conserver pendant ces cinq dernières années. Mais, maintenant, quelqu’un d’autre est au courant.
Une semaine après son dix-huitième anniversaire, un garçon superbe, Caden Hawthorne, la kidnappe et la livre au gouvernement avant de disparaître sous ses yeux. Ember comprend alors deux choses : elle n’est pas seule et les gens comme elle – les téléporteurs – sont utilisés comme une arme.
Expédiée dans un camp d’entraînement quasi militaire, Ember découvre qu’on lui a affecté Caden comme partenaire. Ils doivent désormais travailler main dans la main lors de missions de téléportation pour le gouvernement, toutes plus risquées les unes que les autres. Mais Ember compte retrouver sa liberté et elle se rapproche de Caden, qui semble détenir la clef qui la fera sortir de cette prison. Si elle parvient à rester en vie !


Mon avis :


➳Ce qui m’a de suite interpellée, hormis cette magnifique photographie qui illustre le livre, c'est cette 4ème de couv’, digne des meilleurs pitchs de blockbuster.
Car oui, de suite je me suis plongée dans ce livre comme si c'était une série TV.
Et autre détail qui m’a interpellée : la dédicace de l’auteur en début d’ouvrage :
« Pour Mike,
Tomber sept fois, se relever huit »
qui fait référence à un poème populaire japonais si on en croit Philippe Labro, mais qui à mes yeux est surtout le titre d’un des plus touchants livres que j’ai pu lire, livre éponyme : « Tomber sept fois, se relever huit » de Philippe LABRO.


➳Ma lecture a donc débuté sous les meilleurs auspices.
L’univers de Laura Thalassa, où le fantastique est là par petites touches et est surtout ancré dans la réalité était génial, j’ai trouvé cette idée de téléportation très originale.
Tout ce qui a d’ailleurs eu attrait à la téléportation m’a plus notamment, le don et ses limites mais également les autres sens que cela a développé chez nos téléporteurs.
J’en suis même venue à essayer d’imaginer les limites de ce pouvoir.


➳La construction de l’intrigue tient la route, mais ne présente aucune surprises.
Il faut dire que je me régale dans ces ambiances « théorie du complot », et je trouve dommage que Laura n’ait pas plus creusé du côté de cette agence gouvernementale.
Tout comme d’autres détails, qui sont restés sans réponses : comment fait Ember pour retrouver Adrian, d’où viennent ces traces noires dans son dos, comment l’agence fait elle pour les téléporter à un endroit précis.


Mais, étant donné qu’il s’agit d’une saga, je pense que certaines choses seront certainement expliquées par la suite !! je l’espère du moins.


➳Du côté des personnages, ces derniers sont nombreux, mais on s'attarde surtout sur notre duo : Ember et Caden.
Et, dans les grandes lignes, l’histoire de ce couple fonctionne bien, il est alimenté par une jolie histoire d’amour et des scènes de sexe torrides… qui m’ont donnée sacrément chaud.

Mais je n’ai pas accroché avec le personnage d’Ember, qui m’a agacée.
Vers la moitié du livre environ, les questionnements d’Ember se faisaient beaucoup trop présents et répétitifs.
Et je pense que le style de narration à la première personne du singulier ne lui rend pas justice.


➳Je ne vais pas vous mentir, le récit accumule les poncifs du genre.
La fille nulle qui devient excellente grâce au beau gosse...
Le colombien, donc forcément le méchant de l’histoire et par extension, forcément narcotrafiquant.


➳Toutefois, ce n’est pas ce qui m’a le plus gêné, mais plutôt la fin, qui m’a laissée sur ma faim, j'ai dû faire des recherches sur internet, pour me convaincre que le livre ne pouvait pas s’arrêter ainsi.
A mon sens, il manque un simili épilogue, ou au moins des indices laissant comprendre qu’il y a une suite.

Au niveau notation, je lui mets ✪✪✪, car c’est un livre qui se dévore, mais trop de choses reste en suspens.
Mais maintenant c'est sûr j'ai envie de connaître la suite !


Cela a été très chouette de pouvoir découvrir ce livre, via netgalley et Amazong Crossing, et je les remercie vivement.


Je vous reparlerai de mon expérience avec netgalley dans un prochain article...

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